Bali - Lombok - Bali (1er avril - 30 avril 2015)

Bali, au nord se sont les plages de sable noir,


 les coraux et les poissons multicolores pour le snorkeling,


 les monts Batur et Agung pour la randonnée.


A l'Est, les rizières,

 les plages, les spots de plongées. Au sud, les plages de sable blanc, les cocotiers.


A l'Ouest, la capitale, Denpasar et kuta avec ses 7 kilomètres de plage, ses clubbers, ses surfeurs.


Lombok, les petites anses paradisiaques,


les cocotiers, les villages de pêcheurs,


le mont Rinjani et ses 3726 mètres, les petites routes le long de la côte...


Tout ces lieux "carte postale" existent. Nous y avons même fait de bonnes rencontres. Malheureusement, aujourd'hui, nous ne voyons que le revers de la médaille.
Quand les gamins et les adultes nous interpellent "Hey tourist, give me money" nous essayons de nous persuader que c'est pour pratiquer leur Anglais. Lorsque les commerçants se trompent systématiquement sur l'addition ou sur la monnaie, c'est évidement une erreur involontaire. Les plages dépotoirs, c'est parce que la saison des pluies apporte les détritus.. Les lieux touristiques ou les prix peuvent être jusqu'à 10 fois supérieurs au reste de l'île, c'est surement parce que le riz est plus difficile à acheminer.

Nous pourrions continuer à trouver des excuses, mais en fait, c'est épuisant et nous sommes fatigués. En overdose d'arnaques à déjouer, de chaleur, d'humidité, de mobylettes, de bruit, nous sommes surement passé à coté de chouettes choses sur ces îles.


Autant nous avons apprécié Java. Autant Bali et Lombok nous ont déçus. Mais quand nous voyons les hordes de fêtards, bruyants, exhibants leur fric et leurs tatouages, ne respectant rien sur leurs mob de loc, . Alors, oui, peut être les Indonésiens ont ils raison d'agir comme cela. Même si cela ne correspond pas à notre définition du voyage et des rencontres.

Quoiqu'il en soit, la "marche d'approche" est terminée. Il est temps de commencer la 2ème partie du voyage. Deux indices sur notre prochaine destination.






Human Ride. Thai TV.

Une petite vidéo de la Thai TV. Ils faisaient un reportage sur le vélo à Singapour. Nous les avons rencontrés par hasard. Du coup, nous faisons quelques apparitions. (à partir de la 19ème minute).

Et puis on aime bien le titre de leur émission : Human ride... Vous trouvez pas que ça ressemble à : Pédaler Humanum Est....




Java : Yogyakarta - Volcan Ijen (18 - 31 mars 2015)

En quittant Yogyakarta avec un ordinateur remis en fonctionnement, nous visitons le site hindouiste de Prambanan.


C'est un ensemble de 240 temples shivaites inscrit au patrimoine de l'Unesco. Chaque divinité à son temple. Nous y retrouvons Shiva, Ganesh...


Un peu plus loin sur la route, nous rencontrons deux autres cyclistes.
Snezana est Serbe. Elle est sur la route depuis 4 ans.


 Micha est Allemand. Il est parti depuis 2 ans de son pays.


Ils se sont rencontrés sur l'île de Sumatra. Nous allons tous en direction de l'Est. C'est donc naturellement que nous continuons la route ensemble. A 4 nous formons une bonne équipe.

Pour le bivouac, nous sommes sur la même longueur d'onde. Un endroit sympa où poser notre duvet. Cela passe par le temple,


l'école ou même l'hôtel 3 étoiles quand la communauté Chinoise de Tulungagung nous offre l'hébergement.


Au bout de 7 jours, Snezana nous quitte, obligée de rejoindre Denpasar pour faire renouveler son visa et commencer la rédaction de son 2ème livre. Avec Micha, nous continuons en direction du volcan Ijen.


Le volcan se mérite. Situé à plus de 2000 mètres d'altitude, la route, bien que magnifique, est difficile et oblige à de fréquents "poussages".


Arrivés au pied du volcan, nous posons notre tente pour 2 jours.


Le 1er jour, nous mettons le réveil à 1h30. Malheureusement, aucun de nous ne l'entend. C'est avec précipitation qu'à 3 heures, nous émergeons. Dopés par notre erreur et par notre bonne forme physique, nous attaquons de nuit et d'un très bon pas les pentes du volcan.  Nous arrivons au fond du cratère avant 4 heures nous permettant d'assister aux éruptions d'un bleu électrique,


provenant du soufre qui brûle au contact de l'air, créant ainsi ces rivières de lave bleue.


Dans le cratère l'air est irrespirable. Le souffre brule les yeux et le nez.


Pourtant, au fond, travaillent des hommes qui récupèrent le souffre à coup de barre à mines. Chargeant sur leurs épaules des plaques qu'ils remontent du cratère et redescendent jusqu'à la route.


Certains arrivent à charger 90 kilos et font 2-3 voyages...


 Les conditions sont dignes de Zola. les mieux lotis ont des bottes, les autres sont en tongues.


Pour notre part, nous ne restons peu de temps au fond du cratère, préférant l'air pur et le lever de soleil sur l'horizon.


Sous nos pieds, le cratère fait apparaitre un lac bleu turquoise que nous n'avions même pas deviné dans le nuit.


Au fond, dans les fumées de souffre, ceux qui extraient les précieux minéraux continuent leur dur labeur.


A la descente, malgré leur chargement, certains trottines et nous avons du mal à suivre...


Reprenant nos vélos nous attaquons la descente Est du volcan. La pente est tellement raide que cela nous oblige à faire des arrêts pour permettre aux jantes de refroidir.


Nous sommes content d'être dans ce sens... La route serpente dans la jungle, laissant entendre des cascades, qui nous apportent un agréable rafraîchissement.



Au bout de la route, le ferry qui nous transporte à Bali..


C'est ici que nous disons au revoir à Micha.Il rejoint directement les plages du sud pour exercer son métier de moniteur de plongée.


 Quant à nous, nous continuons plein Est en longeant le nord de l'île.