RSA : Cape Town (du 7 au 19 avril 2017)

En partant de Sao Paulo, il pleut. Heureusement, notre hôte à la gentillesse de nous emmener à l'aéroport en voiture.

C'est la compagnie Air Angola qui nous achemine vers l'Afrique du Sud avec escale à Luanda. 


2 vols confortables et faciles. 


Arrivés à l'aéroport de Cape Town, tout est parfait. Bagages arrivés impeccables, formalités ultra rapides. Personne ne nous demande la vaccination fièvre jaune obligatoire, ni la preuve d'un billet retour.  

Et cerise sur le gâteau, Caren et Tinus, nos hôtes sont présents à notre arrivés avec un pick up. 

Pour ce nouveau départ, nous avons besoin de changer du matériel sur les vélos et de renouveler le matériel de camping. 

Malheureusement, les pièces de vélos que nous recherchons ne sont pas disponibles. Il nous faut les commander, ce qui prendra une semaine avec le WE de Pâques. Nous sommes donc "bloqués" pour quelques jours ici. Ce qui ne dérange pas nos amis Sud Africains, qui pourtant ont la maison pleine. En effet, le frère de Caren est également présent avec sa femme, sa belle soeur et 4 enfants. 


Nous sommes donc 11 dans la maison dont 6 Français. Bernard, le frère de Caren ayant eu la merveilleuse idée de vivre avec Marie, originaire de Montpellier... 

Pour notre grand plaisir, le samedi, à peine remis du décalage horaire, nous allons à la plage de Camp's Bay pour y admirer un magnifique couché de soleil, déguster du "Champagne",


avant d'aller admirer les lumières de la ville du haut de Signal Hill. 


Dimanche, c'est également en famille que nous allons découvrir la péninsule du Cap. La route, coté Est, passe par la plage de Muizemberg,  très prisée par les surfeurs. 


Un peu plus loin, arrêt à la colonie de pingouins 


située peu après Simon's Town. 


Arrivés au bout de la péninsule, nous découvrons le Cap de bonne espérance 


où se rencontrent les océans Atlantique et Indien, 


ainsi que Cape Point, annoncé comme le point le plus au sud du continent Africain. 


A Cap Town pour quelques jours et ne voulant pas déranger nos hôtes, qui ne sont pas en vacances..., nous louons une voiture. Une authentique Golf GTI, fabriquée en RSA jusqu'en 2009. 


Première fois que nous nous retrouvons avec un volant à droite. Ce qui ne nous empêche pas de visiter plus facilement les environs du Cape, ainsi que la ville.


La route de vins. Incontournable. Jolis villages comme ceux de Stellenbosch


ou Franschhoek 


qui fut le village des premiers Français venus apprendre la vigne aux colons Néerlandais en 1688. 


Partout, des fermes avec dégustation de vin et de fromage. 


Autant vous dire que pour le moment nous ne nous sentons pas vraiment en Afrique....

Table Mountain, ce grand plateau qui domine Cape Town est également un incontournable de la région. 


Nous décidons d'y monter un jour de grand beau temps, qui s'avère également un jour de grand vent.... 


Du coup le téléphérique est fermé. Il nous reste la solution de faire l'ascension à pied. 


Gros avantage, c'est qu'il y a peu de monde. Par contre, au sommet, cela souffle pas mal. De quoi nous rappeler la Patagonie encore toute fraiche dans nos souvenirs. 


Les grandes marches qu'il faut redescendre font que pendant 3 jours, nous ne pourrons pratiquement plus marcher.... 


Heureusement nous avons notre auto vintage. 


Avec elle, nous suivrons la fabuleuse route en corniche (Chapman's peak drive), qui nous fait regretter de ne pas avoir les vélos....


Finalement, nous aurons passés 12 jours complets dans la maison de Caren et Tinus, merveilleux hôtes, qui font tout pour rendre notre séjour incroyable. 


Ce soir, nous avons récupérés nos vélos. Nous sommes prêts à reprendre la route pour la troisième et dernière partie de ce voyage. 


Depuis notre arrivée à Sao Paulo, cela fait 21 jours que nous n'avons pas fait de vélo...... Il temps de se remettre en selle pour de nouveaux horizons.





BRESIL : Sao Bento do sul - Sao Paulo (17 mars - 6 avril 2017)

Nous reprenons la route sous la pluie. Nous n'apprécions pas la descente nous menant au bord de l'Atlantique. Route un peu glissante, camions à dépasser.....

Rodizio, ou comment reprendre rapidement des kilos....

Heureusement, en arrivant à Joinville, nous sommes hébergés chez Bruna et Tobias. Un couple adorable. Nous avions prévu de n'y rester qu'une nuit. Au final, nous resterons 3 jours à regarder tomber la pluie. Nous serons invités au repas dominical avec toute la famille.


Bruna et Tobias nous inviterons également à découvrir une spécialité Brésilienne.. Le rodizio. Le principe existe pour tout. Pizza, Viande, desserts.... Ce soir là, nous avons choisi un rodizio de pizzas. Le serveur passe entre les tables, permettant de gouter à volonté aux 74 saveurs différentes de pizzas, pâtes, gratins. Il y en a pour tous les goûts Salé, sucré, à la glace.... Un vrai régal, une aubaine pour les cyclistes affamés.

C'est triste un bord de mer sous la pluie.

Nous profitons également de cette halte pour décider du circuit que nous allons suivre pour rejoindre Sao Paulo. Bien à l'abri de la pluie, nous optons pour la côte Atlantique, rêvant de plages vierges au sable blanc.
Il n'y a pas vraiment de routes dessinées sur les cartes, mais en discutant avec les locaux, il parait que cela passe.
Nous tentons l'expérience, nous avons du temps et cela vaut mieux que de suivre la route principale et ses flots de camions.

Pour suivre la côte, il nous faut prendre plusieurs bacs.


Par contre, la météo est incertaine. Pluie, grisaille Nous longeons des plages, désertées et tristes.


Quelques rares personnes sortent à l'apparition du soleil,

Spécial Thibaut
d'intrépides surfeurs,


mais dans l'ensemble pas grand monde dans ces villes balnéaires.



La gadoue. 

La progression continue en empruntant un bateau uniquement de passagers.


La traversée est plaisante, avec les dauphins accompagnant le bateau.


 Nous débarquons à Guaraquecaba, il y a une belle piste que nous suivons sur une vingtaine de kilomètres,


puis la piste devient plus étroite,


nous ne croisons plus que des mobylettes. Arrivés au village de Batuva, nous sommes en pleine jungle.


La piste s'arrête. Les villageois nous expliquent qu'il y a bien un sentier sur 27 kilomètres pour rejoindre une autre piste... Parfait. Nous nous y engageons.... 3 kilomètres en 1 heure....
Enormément de boue. Nous avançons d'un pas pour reculer de trois.


Epuisés, nous renonçons à poursuivre et retournons au village pour enlever la boue


et passer la nuit dans le bar-épicerie-lieu de vie.


Le lendemain nous rebroussons chemin, mais ne retournons pas au port, car le village n'est desservi qu'une fois par jour par la voie maritime.


Nous suivons donc une piste bien sympathique pendant plus de 100 kilomètres pour nous retrouver à quelques bornes de notre point d'embarquement...

Rodovia Régis Bittencourt

Suite à cet essai loupé, nous nous résignons à regagner la route principale. Pour ce faire, une belle route de montagne toute en pavés. Interdite aux camions. On pourrait presque la comparer au Saint Gothard...


Une fois la route 116 rejointe, nous savons que les 400 kilomètres nous séparant de Sao Paulo ne vont pas être les plus fun du voyage. C'est un peu comme si nous descendions de Dijon à Marseille sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute A7.... Enormément de camions,


de morceaux de pneus éclatés, qui nous vaudront 6 crevaisons... Des nuits sur les parkings de station services, ou autres stations de vidanges...


Pour ne pas rentrer à une heure trop tardive dans Sao Paulo et ses 17 millions d'habitants, nous faisons un dernier arrêt dans la caserne de pompiers de la proche banlieue.


Nous y sommes très bien accueillis, avec en bonus, un repas concocté par Eric, un chef cuisinier....

Sao Paulo : 3ème plus grande ville du monde

Le lendemain, nous avalons rapidement les 30 kilomètres nous séparant du centre de Sao Paulo. Les nombreuses pistes cyclables rendent l'arrivée moins compliquée que prévue.


Andrea, Augusto et le petit Nicolas nous accueillent dans les quartiers nord, et chics, de Sao Paulo. Nous y passons 8 excellents jours.


Malgré leur travail, ils prennent le temps de nous faire découvrir la ville.


Nous passons également les soirées à échanger sur nos différences, notre mode de vie, la politique... Cela est d'autant plus facile que Augusto parle un excellent Français.


Nous avions prévu de faire une escapade de quelques jours à Rio de Janeiro en bus. Mais une rage de dents (pour Christian) avec des soins sur 3 jours, nous bloquerons à Sao Paulo.



Complètement à l'Ouest depuis trop longtemps

La pluie, les camions, la boue.


Nous sommes arrivés au terme de ce continent. Envie de changer. Du coup, nous avons achetés des billets d'avion.

2 ans et plus de 37 000 km que nous sommes à l'ouest. Il est temps de se remettre dans l'axe.

Ce soir les vélos sont dans des cartons. Demain, nous serons à l'aéroport.


Avant de partir nous passons un dernier après midi avec Pascal, un cyclo Suisse déjà rencontré à plusieurs reprises.


Lui aussi termine ici son périple sud Américain. Son avion part le 14 avril à destination de Johannesburg.

Fin de la deuxième partie du voyage.


En attendant les prochaines nouvelles.... Give me five.