PEROU : Caraz - Huaraz. Parc national d'Huascaran (21 juin - 28 juin 2016)

280 kilomètres en 6 jours. C'est pas énorme me direz vous.....

Trop raide ?


Trop de cailloux ?


Trop de virages ?


Trop haut ?


Trop froid ?


Trop chargé ?


Ou tout simplement trop beau ?



Voici en résumé le trajet effectué.

Dernières courses à Yungay


avant de prendre la route du parc national d'Huascaran.


Une piste en mauvais état


nous mène à la lagune de Llanganuco.


Nous plantons la tente au pied du Huascaran.


Le plus haut sommet du Pérou (6768 m).


Le lendemain nous longeons 2 lagunes aux eaux turquoises


avant d'attaquer la montée au col "Portachelo".  La piste ne s'améliore pas. Les cailloux sont de plus en plus gros, nous obligeant à pousser les vélos.


Ce qui nous permet d'admirer un paysage, qui avec l'altitude, devient féérique.


Au col nous sommes à 4700 mètres.


Le soir tombe. Nous descendons quelques lacets avant de planter au bord d'une autre lagune.


28 kilomètres de descente pour rejoindre Yanama.


Nous mettons 4 heures. Vitesse de pointe obtenue : 11 km/h. Eprouvant pour le matériel....


Sur les conseils de chauffeurs de minibus, nous quittons la piste principale pour emprunter un raccourci qui va nous mener à Chacas.


Une piste avec beaucoup moins de cailloux


et un nouveau col à 4 050 m.


Ensuite descente pendant 30 kilomètres.


A Acochaca, nous retrouvons le bitume


et attaquons la montée du Punta Olimpica.


La encore, paysages de haute montagne


avec les glaciers venant lécher le bord de la route.


Arrivés à la Punta Olimpica, 2 options s'offrent à nous : Le tunnel ou le col....


On va quand même pas passer sous un col ? C'est comme passer par le tunnel du Galibier ou du Parpaillon... Inconcevable.

Du coup, nous faisons les 2....Une fois le tunnel traversé dans les 2 sens,


sans s'être fait empaler par les stalactites, ni avoir glissé sur les plaques de verglas formées par ces dernières,


nous attaquons la piste qui mène au col géographique.


C'est l'ancienne route. Laissée à l'abandon depuis la création du tunnel. Nous ferons la quasi totalité à coté du vélo,


profitant des vues magnifiques sur les lagunes et les sommets environnants.


Une fois le col (4900 m),


où plutôt la brèche franchie, un nouveau spectacle s'offre à nous.


De nouveaux sommets enneigés nous entourent.


Devant nous un bitume nickel, des dizaines de lacets et 1 800 mètres de D-


 Un régal.


Nous avons passé 5 nuits à plus de 4000 mètres. Histoire de se mettre en condition et d'apprécier nos bons duvets.... Car les nuits sont fraîches.


Aujourd'hui nous sommes à Huaraz où nous profitons du confort d'une ville,



Demain nous quittons la ville et la famille chez qui nous logeons.

Devant nous, 2 000 kilomètres de pistes, de sommets, de cols, de villages isolés...

Nous allons suivre les cordillères blanche et noire, en essayant d'éviter les grands axes, avant d'arriver à Cusco.

On se donne rendez vous mi-août (ou plus).

Profitez bien de l'été.

PEROU : Cajamarca - Caraz (11 juin - 20 juin 2016)

En fait peu de choses se sont passées depuis le dernier post. Aucune rencontre exceptionnelle, pas d'anecdotes particulières, mais un trajet qui vaut la peine d'être raconté.

Tout d'abord, nous quittons à 2 Cajamarca. Notre ami Japonais va se reposer encore un peu et continuer sa route vers Lima par un itinéraire différent du notre.

Sans le savoir, nous quittons la ville sous notre dernier jour de pluie. El Nino ayant décidé de changer de région, nous n'aurons que du ciel bleu pendant ces 7 jours de traversée.

Pour avoir l'itinéraire détaillé, allez sur l'onglet "Fiches pays" de ce blog. Ici

La route principale étroite et sinueuse doit donner quelques sueurs froides aux valeureux chauffeurs de bus et camions.



Malgré le peu de fréquentation, nous décidons de couper par la mine de San Simon.


Une belle piste nous permettant de passer plusieurs fois au dessus de 3000 mètres et de connaitre nos premières gelées nocturne.


La suite du parcours est tout simplement bluffante. Une route qui ressemble à un paquet de pâtes chinoises.



Un serpentin de lacets,


flirtant avec les précipices sans aucune protection de sécurité.


Après une ascension de 24 lacets,


nous arrivons au tranquille village de Pallasca,


avant de redescendre sur le Rio Tablachaca par une route ne figurant ni sur notre carte, ni sur Google Map, mais qui nous est indiquée par les locaux.


Une belle partie de vibromasseur,


qui nous fait déboucher sur un canyon aussi étroit qu'impressionnant.




Nous traversons des villages fantômes, ou la vie semble s'être arrêtée avec les mines qui les faisaient vivre.


Comme nous suivons le "camino de l'Inca", nous apercevons de temps à autres quelques ruines datant de cette époque.


A Chuquicara, nous rejoignons la route en provenance de Chimbote sur la côte pacifique.


En fait cela ne changera rien. Le trafic restant proche de nul, nous pourrons profiter en toute tranquillité du canyon del Pato.


Un Canyon qui à la particularité de nous faire traverser 39 tunnels en 17 kilomètres.



A la sortie du Canyon, commence à se profiler a l'horizon la cordillera blanca.


Arrivée à Caraz,


nous prenons à nouveau 2 jours de repos


pour peaufiner notre prochain itinéraire. Nous en profitons aussi pour changer notre régime alimentaire...


A défaut de vélociste dans la ville, nous trouvons sur le marché, un fabricant de chaussures à base de pneus usagés.


Il veut bien nous recoudre notre pneu Continental de secours.


Nous profitons également de son antique machine à coudre manuelle pour réparer les anses de notre sac de voyage.

Demain, départ pour les sommets enneigés.


Nous prévoyons 5 jours d'autonomie avant de rejoindre la prochaine ville.