ZIMBABWE : Kasane - Lusaka (9 juillet - 25 juillet 2017)

Nous quittons kasane et sa wild life, avec un trou béant dans la tente. En effet, pendant que nous profitions du confort du camping (bar, piscine), un cochon sauvage (Pumbaa) à eu la mauvaise idée de vouloir rentrer dans la tente sans passer par la fermeture éclair....


Les responsables du camping ont étés sympas et nous ont relogés dans une grande tente tout confort.
Nous avons passés une partie de la soirée et un rouleau entier de scotch à refaire une beauté à notre abri de toile.


Nous en avons profité également pour décider de notre itinéraire en tirant à la courte paille. Evidement j'ai gagné... Je sais que Patricia sait que je triche, mais elle accepte avec toujours autant d'étonnement le résultat.


Ce sera donc le Zimbabwe.


Passage rapide de la frontière. Une fois de plus nous nous trouvons dans un parc national. Le Zambezi NP. Quelques centaines de mètres après le poste frontière le ton est donné. Des éléphants partout. Nous ne nous arrêtons même plus pour les compter. Notre principale préoccupation étant de trouver un endroit sécurisé pour la nuit, car les douaniers nous ont prévenus que les lions et autres bestioles sont légions.


Nous ferons arrêt, une fois de plus, à l'antenne relai TV la plus proche. Le gardien très sympathique, nous confirme que la nuit les animaux sont de sorties et qu'il vaut mieux nous installer derrière les grilles de l'antenne.


Dans la nuit, nous verrons passer des éléphants, une hyène et entendrons rugir pas si loin que cela.

Le lendemain, nous appuierons sur les pédales pour rejoindre la ville de Victoria Falls.  Nous nous installons dans un lodge-camping


sous le regard intéressé des singes, toujours à l'affut d'un oubli mangeable.


Nous sommes à 2 pas des fameuses chutes découvertes par le Dr Livingstone. Elles sont impressionnantes,


bruyantes,


humides.


Toute l'économie de la ville tourne autour de ce site reconnu par l'UNESCO. Enormément d'activités y sont proposées. Survol en Hélico, saut à l'élastique,


tyrolienne, bateau.... Nous nous contenterons de les découvrir à pieds.


Nous passons une nouvelle journée à remplir nos sacoches de nourriture, car l'itinéraire choisi ne semble pas offrir beaucoup de ravitaillement.


La piste que nous suivons n'est pas vraiment facile. Beaucoup de sable, gravier nous obligeant régulièrement à pousser le vélo.


Mais les efforts sont récompensés par la vie que nous découvrons. Partout de petits villages fait de huttes.


Des habitants sympathiques,


des écoliers enthousiastes qui nous accompagnent sur des dizaines de kilomètres en courant à nos cotés en chantant.


Un grand respect pour ses gamins qui peuvent courir pieds nus sur des graviers à une allure assez soutenue (10-12 km/h). Quand je me rappelle que je mettais 45 minutes pour couvrir les 7 km du cross (en faveur des enfants malades) à Grenoble, je leur tire mon chapeau.


En fait, le ravitaillement et l'eau ne sont pas un problème. Régulièrement nous rencontrons des "Business Centre". Des minuscules shop proposant la nourriture de base et des boissons.


Pour l'eau, il y a régulièrement des pompes ou de maigres rivières.


Nous avons passés 10 jours sur cette piste et vraiment apprécié la vie locale


avant de rejoindre le grand axe reliant Harrare (la capitale du Zimbabwe) à Lusaka (la capitale de Zambie).


Au "village" de Makuti, qui se résume à un lodge, une station service et un poste de police, nous entrons dans le Hurungwe NP.  Les policiers nous interdisent d'aller plus loin, car après 15 heures, les animaux sauvages ont faim....


Ils nous proposent de dormir au poste.


Le poste de police n'a pas l'électricité, ni l'eau courante. Il faut aller à la pompe pour l'eau et compter sur l'anergie solaire pour l'ampoule qui pend au plafond.  Par contre sur le bureau trônent 3 téléphones en bakélite des années 70. Le seul signe de modernité.


Le lendemain, les policiers nous renouvellent les précautions à prendre. De notre coté, nous sommes assez sereins. Cela fait maintenant un bon moment que nous entendons les histoires sur tel ou tel voyageur mangé par un animal et pour lequel seules les chaussures ont étés retrouvées.

Mais a peine avons nous attaqué la route que nous voyons courir, ou plutôt bondir, un léopard derrière une biche locale. Facilement reconnaissable avec ces tâches noires..... La seule bête "féroce" que nous verrons de la journée. Mais finalement il est peut être temps d'en finir avec les parcs nationaux.


A Kariba, nous nous installons dans un camping au bord du lac. Nous y sommes seuls et super bien, au milieu des zèbres et des hippos qui viendront trainer autour de la tente la nuit.


Avant que Mugabe, l'actuel président du Zimbabwe ai chassé tous les blancs du pays, entrainant son peuple dans une longue descente aux enfers,  cet endroit a du être paradisiaque. Pieds dans l'eau, piscine, location de canoés, restaurant, bar.... Ne subsistent que les panneaux. Les sanitaires sont détruits, les bâtiments squattés, la piscine remplie d'ordures....


Dire que nous avions fait un peu vite pour arriver dans cet endroit et fêter l'anniversaire de Patricia....

Dernier jour au Zimbabwe. Un super pays ou nous nous sommes vraiment senti bien.


En traversant le barrage nous nous retrouvons en Zambie.  Passage de frontière également très rapide.


Il nous faut 2 jours et demi pour rejoindre Lusaka. Nous n'avons pas un sou en poche, n'ayant pas voulu faire le détour à Siavonga pour retirer de l'argent et ayant dépensé nos derniers dollars pour le visa Zambien.  Il va falloir nous serrer la ceinture.
En fait  non, car la chance est encore avec nous. Une voiture nous double, se gare sur le bas coté. Le propriétaire et son fils en descendent et nous tendent un beau billet. Nous expliquant qu'ils nous ont vus la veille dans l'énorme "coup de cul" nous permettant de sortir du barrage et que nous devons avoir envie de nous désaltérer.... En fait, nous remplirons un caddie complet avec cette généreuse donation. Encore merci à Mr Nyirenda.

Aujourd'hui et pour quelques jours, nous sommes à Lusaka.


Nous préparons la suite du parcours et reprenons des forces pour découvrir ce nouveau pays.



Bostwana : Windoeck - Kasane (18 juin - 8 juillet 2017)


Namibie. Suite et fin.

Nous avons passé 3 jours à Vindoeck, la capitale de Namibie. Arpentant le musée national, photographiant 2-3 monuments marquant de la ville et, clou du spectacle, nous hissant au dernier étage du Hilton hôtel pour embrasser d'en haut la vue sur le centre ville.




Bref, une capitale peu attractive, mais reposante que nous quittons un dimanche, toujours à 3. Derek, notre compagnon Sud Africain veut continuer avec nous. Surement notre coté pied nickelé... Alors même qu'il aurait eu la honte de partir, encore, avec ses parents.


L'interminable ligne droite qui nous mène au Bostwana est tout, sauf interessante. Du bush à perte de vue, peu d'animaux, si ce n'est quelques phacochères qui détalent à notre approche et du vent de face bien évidement.


Par contre, nous faisons encore de belles rencontres. Réunion d'agriculteurs nous faisant goûter un peu à leur bétail sous forme de steacks bien épais, ou encore ce couple. 170 ans à eux 2, qui nous accueille dans leur ferme, nous offrant gîte et couvert.


Lui est né dans la ferme, épousant la voisine, regroupant ainsi terres et bêtes. Aujourd'hui, se faisant vieux, ils n'ont plus que 13 000 hectares, 800 vaches et une société de transport (de bétail) pour s'occuper... Nous passons une bonne soirée à écouter leur version sur l'évolution du pays. Un gouvernent qui prend les terres aux blancs à hauteur de 35 % pour les donner aux noirs. La recrudescence du racisme anti-blanc leur faisant entrevoir un nouveau Zimbabwe...

Tchao pantin...

3 jours plus tard, nous sommes à la frontière du Bostwana.


Pendant que nous profitons d'un accès Wifi offert par le petit shop frontalier, notre compagnon file, tout excité, vers ce nouveau pays et le village attenant.

Un peu moins d'espace sur notre passeport, deux tampons supplémentaires (1 sortie, 1 entrée), une autorisation de "tourismer" pour 90 jours et nous sommes de l'autre coté. Par chance, le douanier ne nous réclame pas la toute nouvelle taxe (applicable depuis le 1er juin 2017) de 30 euros par personne pour développer le tourisme national.
Manque d'habitude ou information non encore parvenue au poste frontière du trans-Kalahari ? Nous ne cherchons pas à savoir et filons au village changer nos derniers dollars Namibien en Pulas. La monnaie du Bostwnana.


Nous y retrouvons notre jeune ami complètement effondré. Pensant qu'une météorite s'est abattue sur l'Afrique du Sud, nous le questionnons. En fait, c'est bien pire que cela. Le village ne vend pas de carte SIM. Il faut attendre et atteindre la prochaine ville, soit 4 jours en roulant bien.
Persuadé que ce n'est pas vraiment un problème, vu que ses parents peuvent suivre son évolution par tranches de 10 minutes via une balise satellite fixée au guidon, nous le charrions gentiment.
Mais apparement l'addiction est bien plus grave, puisqu'il décide d'abandonner son voyage et de retourner dans un pays civilisé....
Dommage. Mais peut être pas plus mal. D'autant plus que dans sa précipitation de passer la frontière, il n'a pas vérifié la durée autorisée de son séjour :15 jours. Durée officielle si l'on ne réclame pas un peu plus.

Partie de chasse. 

Deux nuits plus tard, après avoir demandé et obtenu la permission de planter notre tente devant une ferme, les propriétaires nous posent les questions habituelles.


- D'ou venez vous, où allez vous, combien de jours depuis la France, combien d'enfants, etc..
Puis viennent les questions plus précises :
- Que mangez vous, avez vous peur des lions....
- Des lions. Nous n'en avons jamais vu de notre vie.
- Quoi ? jamais vu de lions ?
Le son est monté d'une octave, comme si un savoyard n'avait jamais vu la neige ou un Ardéchois un Hollandais....
Peu importe, car cette énorme lacune allait être comblée dès le lendemain. Nos 2 comparses, après s'être bien moqués de nous, ont décidé de combler ce manque dès le jour suivant. Ils auraient bien réglé cela immédiatement, mais la nuit étant tombée, il faut partir à la chasse....
Chasse qui consiste à se rendre en voiture un peu plus loin que les habitations voisines et d'attendre qu'un animal passe à portée de canon


C'est à ce moment que nous comprenons pourquoi nous voyons si peu d'animaux au Bostwana. Car tout le monde prélève directement sa nourriture animal dans le bush.

King lion

Dès potron-minet nos comparses, fermiers, avocats, copains du vice-président et occasionnellement travaillant pour l'usine de pommes de terre voisine. Usine qui la veille, par l'intermédiaire de son boss nous avait ravitaillée en patates, sorte de dédommagement devant l'impossibilité de nous autoriser à planter notre tente. Nos comparses avaient donc tenu promesse. nous allions voir les rois de la jungle. Tout à coté.
Nous reprenons donc place dans la Toyota, évitant de s'assoir sur la tâche de sang encore fraiche des exploits nocturnes pour couvrir les 3 kilomètres qui se sont rapidement transformés en 30, nous laissant ainsi profiter des amortisseurs en fin de vie et du moteur encore vert vu la vitesse à laquelle défilent les bornes kilométriques.
Après quelques chemins terreux, nous sommes arrivés dans une espèce de refuge pour fauves délinquants, où 11 magnifiques lions et lionnes étaient en train de manger.


Ces animaux, encore sauvage, sont capturés quand ils s'approchent un peu trop prêt des villages et des villageois. Ici, ils sont rendus plus domestiques, car dépendant de l'homme pour leur nourriture. Un régime basé uniquement sur de la viande d'âne. (2 par semaine pour être précis), tués et dépecés sur place par 2 gardiens-bouchers qui semblaient voir d'un mauvais oeil l'arrivée de touristes dans ce lieu à l'écart de tout.  Problème rapidement réglé, car nos 2 comparses semblaient également bien connaitre le grand chef. C'est ainsi que nous avons pu approcher ces grands fauves, seulement protégés par un grillage semblant un peu fluet.
Ces animaux sont vraiment impressionnants. Impressionnante, la force de la lionne qui retourne sa carcasse ânesque  d'un seul coup de patte.


Impressionnant l'agilité et la rapidité du lion qui, semblant dormir, se jette sur le grillage, qui à bien résisté, avec l'intention non dissimulé de nous croquer.


L'avenir de ces lions me direz vous ? Et bien ils sont revendus à des propriétaires fermiers qui veulent créer une "game", ou à d'autres qui apprécient la compagnie des fauves. Comme le propriétaire de cette immense bâtisse, connaissance de nos 2 guides, qui à construit une (très grande) cage accueillant 2 lions, juste devant sa terrasse.


En prenant la route retour, nous avons croisé le semi-remorque amenant les ânes, encore vivant, vers leur sinistre destin.  Un âne coûte environ 300 pulas (30 euros). L'idée d'avoir notre propre baudet, pour porter notre bardas, nous a effleuré l'esprit.

Orange télécom. 

De retour à notre campement, nous avons démonté notre tente, remercié nos hôtes, guides, chauffeurs et avons repris la route.


Arrivés à la "grande" ville, nous avons trouvé supermarchés, stations services et vendeurs de téléphone tous les 3 mètres. Notre ami Derek aurait du être plus patient, car nous pouvions en plus lui garantir le sérieux de l'opérateur national, très connu de nos compatriotes. Un peu de chauvinisme ne faisant pas de mal.

Pachyderme que ça....

Jusqu'à Maun, prononcez Ma-oun, 5ème ville du pays, rien de bien excitant. Ligne droite, bush et c'est tout.


Par contre, après la ville, cela devient un peu plus intéressant. Rien ne change au niveau de la route qui reste désespérément plate, rectiligne, avec le vent de face, mais les parcs nationaux se succèdent et nous pouvons voir à loisir zèbres,


girafes

et éléphants.

Evidement, il est déconseillé de camper dans les parcs nationaux. Mais il est également impossible de les traverser dans la journée.


Ce soir là, nous sommes obligés de planter la tente dans le bush.  Des traces d'éléphants partout. Nous trouvons un emplacement un peu éloigné, ou les bouses semblent les moins fraîches. Persuadés également que ces braves bêtes font comme nous la nuit. C'est à dire dorment.


Que nenni. Un éléphant ça bouge énormément. C'est ainsi qu'en pleine nuit, nous sommes réveillés par un bruit de branchages inquiétant.


Ils sont à 20 mètres de nous, quand, courageux que nous sommes, décidons de plier le camp en vitesse. Poussant les vélos, transportant la tente, vers un lieu plus rassurant. En l'occurence, le bord de la route.
Le lendemain, après une nuit sans sommeil, je retourne sur les lieux de notre bivouac pour voir 2 magnifiques empreintes exactement à l'emplacement de notre tente....


Il devait être comique de nous voir nous débiner en pleine nuit. Surtout, que renseignements pris, les éléphants auraient évité la tente (et ses occupants) si elle était restée en place.

Licence to kill

C'est donc après cette expérience, prouvant notre degré de trouillardise, que nous avons décidé de passer nos nuits en compagnie d'autres humains ou en tout cas, dans des lieux plus sécurisés. Ce qui nous a permis de partager un moment d'existence avec des gardiens d'antenne satellite, des policiers, des villageois...


Nous avons même passé une nuit à plus de 20 mètres de haut, réfugiés sur une plateforme abandonnée en plein milieu du bush, située à la borne 105 entre Nata et Pandamatenga. (Merci à Aurélien pour l'info). Superbe point d'observation d'où nous n'avons pas vu âme qui bouge....


En plusieurs endroit du territoire, il y a des vet fences (barrières vétérinaires) gardées par des policiers. Le principe. Faire passer les véhicules, vélos compris, dans une mare remplie d'eau légèrement salée et demander aux passagers de nettoyer toutes leurs semelles, chaussures complémentaires cachées que fond de la valise comprises, sur un tapis enduit du même liquide que pour les pneus.
En plus de trouver un campement, de l'eau, des WC, une douche et des vendeurs de cafés, bonbons et autres babioles en plastique, cela permet de partager un peu avec les représentants de l'ordre.


Ils sont ici pour contrôler le trafic routier et le trafic en général. Ivoire, voitures volées, bijoux.....
C'est donc ainsi qu'ils nous apprennent que beaucoup de trafiquant d'ivoire, venant principalement du pays voisin, le Zimbabwe, viennent s'approvisionner sur les éléphants du Bostwana. Par contre, tous les trafiquants, quels qu'ils soient, locaux ou étrangers subissent le même sort, s'ils sont attrapés. Pas de demi-mesure. Ils sont abattus sur le champ.

Daktari.

Au village de Pandamatenga, qui ne semble vivre que autour de la station service et de l'immense silo à grains, nous décidons de planter notre tente sous le auvent du petit shop. Mais à peine avons nous déballé les affaires qu'un client du magasin se propose de nous héberger. Toujours avide d'expériences, de rencontres, d'une bonne douche et d'un bon lit, nous acceptons.
Après un petit moment d'inquiétude, car nous avons roulé pendant 20 minutes uniquement au milieu du bush, incapable de nous repérer et, en cas d'abandon prémédité, de retrouver notre traces si les lions nous en laissaient la chance, nous sommes arrivés à la ferme de Edward. Une fois de plus, super accueil. Nourris, logés, douchés, nous avons pu profiter de nos hôtes. Partis d'Afrique du Sud il y à 5 ans (trop de violence) ils sont venus s'installer ici pour cultiver du soja.


La ferme est énorme, au milieu de nulle part, à la frontière du Zimbabwe. Protégée des animaux sauvages (éléphants, lions, guépards, léopards) par une clôture électrifiée. Tous ces animaux que nous entendons rugir, barrir dans la nuit....
Le lendemain sur leur invitation, nous restons à la ferme pour profiter du confort de la machine à laver et de la Wifi (entre autre). L'après midi, nous allons, dans un antique Land Rover, chasser des images.


Les seuls fauves que nous verrons sont ceux là....


En tout cas, nous avons apprécié la virée dans le bush.



Chobe national park.

Le lendemain, nous effectuons les 120 kilomètres nous séparant de Kasane en moins de 2 heures. Pas que pédalons vite, mais parce que notre hôte doit se rendre à la ville pour récupérer le curé à l'aéroport. Le curé vient, en avion, d'Afrique du sud pour prêcher dans les églises du coin, 1 fois par mois... C'est ainsi que, grâce à dieu, nous pouvons profité du pick up.  Surement que nous loupons quelques visions furtives de girafes, éléphants.... mais évitons surtout la ligne droite et le vent. 
A midi nous sommes donc confortablement installé dans un camping en bordure du Zambèze. Il faut juste que nous fassions attention aux hippos, aux crocos et aux singes....

Le camping est bondé. Nous sommes en bordure du parc national de Chobe. Haut lieu pour admirer la faune sauvage.

Demain nous quittons le Bostwana, qui nous à ravi. Direction les chutes Victoria. Zimbabwe ou Zambie, rien n'est encore décidé. Cela se fera à la courte paille. Je voudrais suivre le lac Kariba par son coté Zimbabwe. Pistes infâmes et isolées. Patricia préfère opter pour le coté Zambie. Route goudronnée et village tous les 50 km.....