ZAMBIE : Lusaka - Mbeya (26 juillet - 14 août 2017)

Ambiance un peu particulière dans cette auberge-camping de Lusaka. Nous sommes les seuls campeurs et les seuls touristes... Parmi les résidents, il y à 3 étudiants (Une Française, un Anglais et un Allemand) qui font des thèses aux sujets incompréhensibles... Il y à également 2 chinois qui font du business, les cartons de trucs en plastiques dépassant des dortoirs.

Lusaka n'à rien de particulier, un marché,


une avenue principale et un quartier des ambassades.


Nous irons sur le marché trouver une chambre à air,


sur l'avenue principale découvrir les vendeurs de journaux (à la page).


Aux ambassades nous prendrons les renseignements nécessaires pour la suite.
Le Malawi nous apprend que le pays demande maintenant un visa de 75 USD, que l'ambassade du Kenya ne délivre pas de visa, que la Tanzanie le délivre à la frontière.

Je profite également de ce temps de repos pour aller visiter, l'usine de montage des cycles Buffalo....


(Faudra vraiment que j'aille voir un charlatant disciple de Freud un de ces jours....) Les cycles Buffalo sont des vélos robustes conçus pour porter des charges lourdes sur les pistes Africaine. Nous en avons vu partout au Zimbabwe. Ils fournissent également des vélos à l'éducation nationale pour permettre aux élèves d'aller à l'école sans avoir à marcher pendant des heures.


En quittant Lusaka nous décidons de suivre la route principale qui mène au lac Tanganyika.
La route n'a rien de bien passionnant, mais nous permet d'avancer à bonne allure (80 km/j).


Malheureusement à Mpika, nous apprenons que le ferry l'illustre MV Liemba (100 ans d'histoire sur le lac) est une fois de plus "hors service". Nous changeons donc, notre itinéraire. Tant pis pour l'expérience maritime, et le Burundi. Nous continuons au nord et ne saurons pas ou vont les eaux bleues du Tanganyika.

La route est formidablement monotone, mais les Zambiens arrivent à nous faire garder le sourire. Sur la route nous ne sommes jamais seuls. Partout de petits stands pour vendre tomates, patates, charbon....


En permanence des gens le long de la route qui marchent, font du vélo...


Leurs expressions à notre passage sont adorables.
Les plus courantes : - "Hello, how are you ?" - "how are you-fine-thank you"
Celle qui nous plait le plus : "Hey cross country madam, safe journey"
Celle que je déteste : "Good morning Gran pa...."

Le soir, nous trouvons toujours facilement un coin dans le bush pour poser notre tente.


Les ravitaillements sont également faciles. Dans tous les villages il y à une pompe à eau


et de petits commerces.


Pour résumer, un pays facile ou nous avançons rapidement.
Pour couper la monotonie de la route, nous testons quelques pistes, mais revenons rapidement au goudron..


C'est d'ailleurs sur une de ces pistes que je casse un nième rayon. Problème, je n'en ai plus en stock et le vendeur local n'est pas mieux fourni que moi... Je ressortirai de son échoppe avec un beau rétro de mobylette, mais devrais attendre pour un rayon. (Combien de temps ?)


Sur cet axe international, nous croisons un cyclo-voyageur de Taiwan. Nous passons 2 heures à nous échanger les infos sur les pays traversés. Il arrive d'Egypte et nous sommes sa première rencontre "cycliste" en 4 mois.


En quelques jours nous sommes à la frontière avec la Tanzanie. Malgré le tumulte qui y règne,


il n'y a personne au poste d'immigration. Nous sommes même obligé de "chercher" le préposé au tampon...


Tunduma, coté Tanzanie. Changement radical. Nous avons l'impression d'être projeté en Inde.  Du bruit, des Tuk-Tuk de partout, des klaxons en permanence. Pour saluer, pour avertir, pour trouver un client.... Finalement la Zambie était bien calme.


Nous suivons encore ce grand axe jusqu'à Mbeya, la première "grande" ville coté Tanzanie.
Nous y passons 3 jours de pur repos.
Entre les très nombreuses coupures de courant, nous mettons à jour ce blog, allons manger des frites aux innombrables stands de rue (Mbeya semble être la capitale mondiale de la frite) et nous reposons en prévision de la suite.

Demain nous reprenons la route. A bientôt.