Java : Yogyakarta - Volcan Ijen (18 - 31 mars 2015)

En quittant Yogyakarta avec un ordinateur remis en fonctionnement, nous visitons le site hindouiste de Prambanan.


C'est un ensemble de 240 temples shivaites inscrit au patrimoine de l'Unesco. Chaque divinité à son temple. Nous y retrouvons Shiva, Ganesh...


Un peu plus loin sur la route, nous rencontrons deux autres cyclistes.
Snezana est Serbe. Elle est sur la route depuis 4 ans.


 Micha est Allemand. Il est parti depuis 2 ans de son pays.


Ils se sont rencontrés sur l'île de Sumatra. Nous allons tous en direction de l'Est. C'est donc naturellement que nous continuons la route ensemble. A 4 nous formons une bonne équipe.

Pour le bivouac, nous sommes sur la même longueur d'onde. Un endroit sympa où poser notre duvet. Cela passe par le temple,


l'école ou même l'hôtel 3 étoiles quand la communauté Chinoise de Tulungagung nous offre l'hébergement.


Au bout de 7 jours, Snezana nous quitte, obligée de rejoindre Denpasar pour faire renouveler son visa et commencer la rédaction de son 2ème livre. Avec Micha, nous continuons en direction du volcan Ijen.


Le volcan se mérite. Situé à plus de 2000 mètres d'altitude, la route, bien que magnifique, est difficile et oblige à de fréquents "poussages".


Arrivés au pied du volcan, nous posons notre tente pour 2 jours.


Le 1er jour, nous mettons le réveil à 1h30. Malheureusement, aucun de nous ne l'entend. C'est avec précipitation qu'à 3 heures, nous émergeons. Dopés par notre erreur et par notre bonne forme physique, nous attaquons de nuit et d'un très bon pas les pentes du volcan.  Nous arrivons au fond du cratère avant 4 heures nous permettant d'assister aux éruptions d'un bleu électrique,


provenant du soufre qui brûle au contact de l'air, créant ainsi ces rivières de lave bleue.


Dans le cratère l'air est irrespirable. Le souffre brule les yeux et le nez.


Pourtant, au fond, travaillent des hommes qui récupèrent le souffre à coup de barre à mines. Chargeant sur leurs épaules des plaques qu'ils remontent du cratère et redescendent jusqu'à la route.


Certains arrivent à charger 90 kilos et font 2-3 voyages...


 Les conditions sont dignes de Zola. les mieux lotis ont des bottes, les autres sont en tongues.


Pour notre part, nous ne restons peu de temps au fond du cratère, préférant l'air pur et le lever de soleil sur l'horizon.


Sous nos pieds, le cratère fait apparaitre un lac bleu turquoise que nous n'avions même pas deviné dans le nuit.


Au fond, dans les fumées de souffre, ceux qui extraient les précieux minéraux continuent leur dur labeur.


A la descente, malgré leur chargement, certains trottines et nous avons du mal à suivre...


Reprenant nos vélos nous attaquons la descente Est du volcan. La pente est tellement raide que cela nous oblige à faire des arrêts pour permettre aux jantes de refroidir.


Nous sommes content d'être dans ce sens... La route serpente dans la jungle, laissant entendre des cascades, qui nous apportent un agréable rafraîchissement.



Au bout de la route, le ferry qui nous transporte à Bali..


C'est ici que nous disons au revoir à Micha.Il rejoint directement les plages du sud pour exercer son métier de moniteur de plongée.


 Quant à nous, nous continuons plein Est en longeant le nord de l'île.


5 commentaires:

  1. Que de km bitumeux , et autres, parcourus depuis ce 8 avril 2014 où vous faisiez vos courses à Montalieu Vercieu !!!
    Quel régal de vous suivre dans votre périple, merci de nous faire aussi voyager. Amicalement, Gérard

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  2. Bonjour Gérard,

    C'est gentil de nous suivre. Tu auras été notre premier rencontre sur ce parcours chargé de bonheur de rencontres, de découvertes.
    Déjà un an...cela semble pourtant hier.
    Amicalement

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  3. trop chouette l'éruption bleue

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    1. Allume la gazinière, éteint la lumière, tu auras la même.

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    2. Allume la gazinière, éteint la lumière, tu auras la même.

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