GUATEMALA : Lac Atitlan (10 janvier - 15 janvier 2016)

L'Escapade en bus.

A Antigua, nous retrouvons pour la 2ème fois, les copains Grenoblois. Cette fois ci nous décidons d'aller ensemble au lac Atitlan, avec les transports locaux.


Novices en la matière, nous suivons docilement Hed et Alex qui nous emmènent à la gare routière.
Des bus de partout, des rabatteurs pour chaque bus.


En quelques minutes, nous  sommes installés sur les banquettes en skai. L'espace entre les sièges n'est pas immense, mais en forçant un peu les genoux passent.

Pour nous, un vieux rêve, faire du bus jaune. Un ancien "Shcool bus" des USA, venu finir sa vie sur les routes Guatémaltèques. Depuis le temps que nous les admirions sur la route, qu'ils nous crachaient leur fumée noire,


nous allons enfin en profiter de l'intérieur.


D'abord un premier bus nous déposera 15 kilomètres plus loin sur le grand axe. Pas le temps de se poser. Nous enchainons dans l'autocar parti de Guatemala City. Déjà bien rempli, nous réussissons à poser une fesse sur un bout de siège. Ici pas de places numérotés. Les banquettes pour 2 passent rapidement à 4. Ensuite, il reste la rangée du milieu et au pire, le toit.


L'avantage d'être très nombreux, c'est que cela ne bouge pas dans les virages. Notre chauffeur est un champion. Il ne lâche rien, se penche dans les virages, double à droite, à gauche, en côte, en virage. Pour cela il est aidé par un assistant qui, en plus d'indiquer la destination  du bus, de faire monter les passagers (en les poussant, les tirants...), de faire payer en se frayant un passage souvent acrobatique entre les sièges, d'attacher les bagages sur le toit, il actionne le klaxon pour prévenir de la course folle du bus. Plus l'avertisseur est fort, plus il à de priorités....


2 heures plus tard, nous changeons à nouveau de véhicule. Un troisième bus nous prendra pour effectuer les 30 derniers kilomètres qui doivent nous descendre au bord du lac Atitlan. Ce sont les mêmes pentes raides que partout au Guatemala. La route est étroite, sinueuse. Le chauffeur s'y reprend en plusieurs fois dans les épingles. Les freins chauffent. La fumée envahie l'habitacle. L'odeur de férodo attaque les narines. Le bus continue sa descente....


Malgré l'étroitesse des rues, le bus se fraye un passage et nous arrivons à San Pedro La Laguna, notre destination finale.


San Pedro est un petit village coincé entre le lac et deux volcans. Ses rues étroites,


son marché animé,


son port,


ses hôtels et ses restaurants,


en font un bel endroit pour se reposer.


D'ailleurs nous y croisons un bon nombre de voyageurs Les nouveaux hippies. Pieds nus, les cheveux longs, vêtus de longues robes (hommes comme femmes) ils semblent "coincés" ici pour un bon moment.


Nous y passons une journée à profiter du lac en kayak,



Avant de retourner à Antigua, nous traversons le lac avec une lancha


qui nous dépose à Panajachel, avec une belle vue sur les volcans.


De la nous reprenons un bus direction Antigua.  Identique à l'aller. Dès la sortie du village, le chauffeur met le pied dans le phare, ne se souciant guère des passagers ou de son assistant qui, sur le toit, tente d'arrimer la marchandise chargée au départ.


A travers les vitres, nous regardons défiler le paysage avec nos yeux de cyclistes. Repérant les lieux de bivouacs possible, estimant les arrêts, les pauses boissons, les arrêts photos...


A Antigua, Hedwige et Alex reprennent un bus pour les plages du Pacifique Salvadorien.


Nous retrouvons nos hôtes, enfourchons nos vélos et prenons également la direction du Salvador.








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