L'autre nom de la Birmanie
En 2006, alors que nous voulions rejoindre la Thaïlande
depuis l’Inde, la Birmanie nous avait été interdite pour cause de frontières
terrestres fermées.
Cette fois ci, 4 frontières sont ouvertes avec la Thaïlande.
Nous prendrons donc une petite revanche en allant y faire un tour.
Départ de Bangkok en bus pour Mae-Sot. Nous voyageons
légers. Nos affaires d’hiver étant restées en pension à l’auberge de Bangkok.
Passage de la frontière.
Enormément de monde au poste frontalier. Mais, le guichet 4,
réservé aux passeports étrangers est libre. C’est donc en un quart
d’heure que nous changeons de pays, sans aucun contrôle des bagages.
De l’autre coté, gros changement. Du monde partout, la
pagaille, le bruit, les voitures surchargées, les camionnettes bondées, les changeurs de devises dans la rue, les crachats de Bétel…
Dés la sortie de la ville, la route, se dégrade assez
rapidement, devenant parfois une piste de terre, de cailloux, de tous et de
bosses… Durant la montée du col, les contrôles militaires réguliers nous
demandent passeports et signatures sur registre. D’autres barrières sont
également dressées, mais ne concernent que les automobilistes à qui l’on
demande une participation pour l’entretien des routes. (Nous n'osons pas imaginer ce que se pourrait être sans entretien.... ).
Tout au long du trajet, nous retrouvons les véhicules, qui
ne vont guère plus vite que nous, arrêtés devant de petits restaurants ou en
plus de se ravitailler ils peuvent faire refroidir freins moteurs et pneus grâce
à des tuyaux spécialement destinés à ces usages..
En Birmanie il n’est pas autorisé de planter sa tente et les
habitants ne sont pas plus autorisés à héberger les étrangers. Aussi, quand les
autorités nous demandent ou nous allons dormir, nous leur donnons le nom d’une
grande ville, sans que la distance, impossible à couvrir à vélo ne les
déstabilise…
Pour le premier soir, la chance est avec nous. Alors que la
nuit commence à tomber, avec l’aide de villageois, nous trouvons une
« rest home », qui accepte de nous héberger pour la nuit. Une araignée
grosse comme le poing, une souris et une grenouille nous tiendrons compagnie. (sans compter les geckos)
Le lendemain, dans la plaine, nous trouvons une
route en meilleur état, nous permettant de rejoindre une ville où nous passons la nuit de la Saint Sylvestre.
C’est notre première visite. Pour atteindre le « rocher
d’or », nous prenons l’option la plus courte, consistant à monter dans un
camion.
Nous voilà rassuré, le prix du billet comprend une assurance
vie. Ceci fait, il faut sauter dans la benne d’un camion ou l’on se retrouve à
plus de 50 personnes, ce qui permet d’être bien coincé les uns contre les
autres et donc de ne pas bouger. Un peu comme une ceinture de sécurité… Une fois
parti, on se balance au gré du revêtement et de la vitesse à laquelle sont pris
les virages. La route ressemble à un grand huit, à la seule différence, que les
wagons, ici les camions, ont le droit de se dépasser… Même Disneyland n’a pas
un manège aussi fou.
Arrivés entiers au rocher d’or, nous pouvons déambuler entre
tous les vendeurs de bondieuseries et les pèlerins.
Beaucoup de ferveur en ce lieu. Chacun y va de sa prière. La pensée de prendre le chemin en sens inverse y est elle pour quelque chose ?
Beaucoup de ferveur en ce lieu. Chacun y va de sa prière. La pensée de prendre le chemin en sens inverse y est elle pour quelque chose ?
Notre deuxième étape touristique. Situé un peu plus au nord,
nous faisons le trajet depuis Kyaikto en bus de nuit pour ne pas pédaler dans
cette plaine surchauffée et qui ne nous semble pas la plus intéressante.
3 villes bien équipées au niveau du tourisme permettent de
passer un agréable moment dans ce lieu fascinant.
C'est pas encore la grande liberté en Birmanie, mais cela vous a permis de visiter ces sites merveilleux. j'en prends plein les yeux grâce à vous, mais je suis contente d'éviter l'épreuve du camion ;o)
RépondreSupprimerbisous à vous deux
C'est un super pays qui bouge à grande vitesse. On peut ressentir cette liberté qui arrive et qui semble rendre las habitants heureux et content de voir des étrangers. Un bon moment pour nous.
SupprimerBises
C'est vraiment super chouette. Bonne route encore et encore et encore et encore...
RépondreSupprimerMerci Thibault.
SupprimerOn aimerait tant que la route soit bonne. Mais ici c'est plutôt des cailloux avec une fine pellicule de goudron...En tout cas on se régale dans ce pays. Coté paysages, car coté nourriture c'est peu varié.
Et côté rencontre ça va ?
RépondreSupprimerDepuis notre départ, que des bonnes rencontres. Quotidiennes et variées. De quelques minutes à plusieurs jours. Du local à l'international. Sans oublier des milliers de regards croisés, de saluts échangés, de sourires partagés.
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