La chaleur des plaines, au lieu de nous ralentir, nous pousse
à rouler pour avoir de l’air, mais surtout pour rejoindre les villes où nous
pouvons avoir une chambre avec un ventilo où, grand luxe, une climatisation.
Nous en rêvons. Ou plutôt nous y pensons toutes les nuits que nous passons
dehors. Pour en rêver, il faudrait pouvoir dormir. Sous la tente, c’est
impossible. La nuit, la température ne baisse pas, mais le vent lui, s’arrête.
Etouffant.
Du coup, nous essayons de trouver un fan pour la nuit. Peu
importe le lieu, seul le ventilo compte..
C’est ainsi que nous dormons dans les
mosquées.
C’est facile et malgré notre différence de religion, nous y sommes
bien acceptés. Il faut demander à l’Imam, qui nous trouve toujours une salle
pour poser nos affaires et y dormir. Souvent la salle de réunion.
Nous devons attendre la dernière prière (21 heures) avant de
prendre position de notre pièce.
Cela nous permet à chaque fois de bonnes rencontres.
Cela nous permet à chaque fois de bonnes rencontres.
Patricia a même assistée aux prières coté femmes, avec le rituel de
se couvrir encore plus, malgré la présence d’un rideau les séparants des
hommes. De mon coté, j'étais bien assis sur la moquette épaisse, à regarder les
gamins faire des roulades, se chahuter pendant que leurs pères levaient les
fesses.
Il y a évidemment beaucoup d’autres endroits pour se faire
accueillir, nous en reparlerons plus tard.
Kuala Lumpur. Grosse ville, pas très adaptée aux cyclistes.. Des autoroutes de
partout. Heureusement KL se traverse en peu de kilomètres. Cela nous a permis de rejoindre le centre ville assez facilement.
Nous logeons dans Chinatown. Comme dans toutes les
villes, c’est le quartier où l’on trouve de nombreux hébergements et beaucoup d’animation.
Les Chinois ont le sens du commerce. On trouve donc de tout. Les stands de
nourritures y sont également bien présents. Une carriole posée sur le trottoir,
des tables, des tabourets, de la vaisselle (le tout en plastique évidemment…) et des mets douteux, gouteux et variés.
Une fois lavés, rafraîchis, rassasiés, nous entreprenons la visite de la capitale.
Le quartier des
affaires avec leurs immenses buildings, les tours Pétronas, (qui furent un temps les
plus hautes du monde), Emblème de la ville.
Le quartier Indien,
avec ses temples, ses vendeurs de tissus, ses saris…,
le quartier colonial qui a gardé ses immeubles d’une période
maintenant révolue…
2 jours pour visiter cette capitale avant de reprendre la route.
Surchauffée, longeant des plantations de
palmiers à huile à perte de vue, ce n’est pas la route la plus intéressante de
notre voyage. Et cela va continuer jusqu’à la frontière avec Singopour.
Melaka ou Malacca, est une ville bien sympathique. On se
croirait arrivé à véloland (pas le magasin, mais le pays… Comme le pays de
Disney).
Des vélos partout. Décorés avec les personnages de dessins animés…
Là encore, les vestiges des différentes occupations (Anglaises, Portugaises, Hollandaises...) rendent cette ville attractive au niveau touristique..
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