EQUATEUR : Alausi - Cuenca (2 mai - 8 mai 2016)

Pour quitter Alausi, nous empruntons la Panaméricaine. Peu fréquentée sur cette partie.
Alausi est situé dans une cuvette. Pour en sortir, il nous faut grimper et grimper encore.


Ensuite, cela ne fait que monter et descendre. Epuisant. La route surplombe la voie ferrée. Nous permettant d'apercevoir la fameuse "narine du diable".


C'est l'endroit où le train effectue sa descente un coup en marche avant, un coup en marche arrière...

Ce jour là, Patricia n'a plus de forces. Elle n'arrive plus à négocier les pourcentages élevés. Avant de décider, si nous mettons les vélos à l'arrière d'un pick-up, nous préférons stopper la journée un peu plus tôt, se reposer et attendre le lendemain.


 Au village de Llanos,



il n'y a pas d'hôtel, mais un minuscule poste de Police. Nous rentrons dans le poste. Les ordinateurs et la TV sont en marche, mais personne. Nous ressortons, et demandons aux villageois où sont les policiers. Ils nous répondent unanimement et comme une évidence : "Mais ils dorment... Ils faut les réveiller. " Nous retournons donc au poste et frappons fermement sur toutes les portes qui se présentent à nous.
Après un temps certain, un policier arrive. Apparement, il n'a pas l'habitude d'une demande d'hébergement. Après conciliabule avec un collègue (resté dans le dortoir), il nous installe dans une salle à coté du poste de Police. Il y a deux lits, la lumière et la Wifi... Pour les commodités, il faut aller au poste.


Le lendemain, le ciel est bleu, Patricia est en pleine forme. Nous reprenons nos montagnes Russes.


Dans une descente, un âne chargé de bidons de lait, coupe la route à Patricia. Elle l'évite avec adresse, mais les sacoches heurtent les bidons qui s'entrechoquent. Collision avec un âne. C'est quand même plus classe qu'avec une twingo...


A Biblian, nous faisons à nouveau halte chez les pompiers. Avant même de descendre de nos vélos pour demander la possibilité de dormir ici, un pompier nous indique notre dortoir (2 lits seulement pour nous et TV)), les douches, la cuisine, le code Wifi.... "Vous faites comme chez vous...".


Le lendemain nous repartons direction Cuenca. Journée facile. Peu de kilomètres et descendants.
Alors que nous peinons à trouver le nom des rues dans Cuenca, une antique Datsun 1500 de 1970 s'arrête devant nous.


En descend Alfredo. Avant les questions d'usages, il nous propose de nous installer chez lui. Nous acceptons. Les vélos chargés dans le pick up nous traversons Cuenca pour nous rendre dans sa maison musée. Des antiquités de partout...


Un plaisir pour les yeux. Avec sa femme Gladys et leur fille, nous sommes traités comme des invités de marque.

En plus d'être collectionneur, Alfredo est musicien,


mécanicien et bouilleur de crus.


Ce qui permet de déguster quelques alcool vraiment goûteux.

Le lendemain, une fois les clés de la maison en poche, nous allons visiter le centre historique de Cuenca.


Nous admirons quelques unes des 52 églises de la ville,


faisons un tour au marché


et comme convenu, retrouvons nos cyclistes Canadiens pour le repas du midi.


A la demande de notre hôte, nous les invitons à quitter leur hôtel pour venir nous rejoindre. Rendez vous est pris pour le lendemain.

Nous sommes maintenant 4 chez notre hôte. Mais le lendemain nous sommes 6. Car, au cours d'une ballade commune, nous croisons 2 cyclistes Colombiens. Ils sont immédiatement invités.
Bonne soirée à se raconter diverses péripéties.


Cuenca est définitivement la ville des rencontres et retrouvailles. Dans la vieille ville nous retrouvons Marcel et Véronique.


Ces voyageurs nous ont déjà doublés 3 fois sur la route avec leur Toyota. Cette fois ci ils sont à pieds, attendant l'arrivée du cargo qui fait passer l'auto de l'Amérique centrale à l'Amérique du sud. Pour 2 mois ils ont loués un magnifique appartement, ce qui va leur permettre de bien profité de l'Equateur.


Demain, nous reprenons la route. Les Colombiens ont repris la route de Bogota ce matin.


Malheureusement, les copains du Quebec (et leurs expressions) ne vont pas nous accompagner comme initialement prévu. Une douleur au talon d'Achille, oblige Jordan à se reposer et suivre des séances de physiothérapie et autres bizarreries.


Ce n'est assurément que partie remise avant de pédaler de nouveau ensemble.






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