La Casa de Santiago
Idéalement située à 15 kilomètres de Quito, nous y sommes
restés 4 nuits, le temps de se reposer et de préparer la suite du voyage. Sans
oublier de visiter la capitale.
1 heure de bus pour se trouver en plein centre historique.
Il faut dire que la capitale a su se doter d’un réseau de transports divers et
pratique.
19 ans après notre dernier passage, nous n’avons rien
reconnu… La ville, c’est embellie,
aérée.
Les ruelles coupe-gorge
sont devenues
des lieux où il fait bon flâner,
boire un verre….
aérée.
Les ruelles coupe-gorge
boire un verre….
Nous avons pu visiter
quelques unes des innombrables églises de la ville.
Comme la basilique,
inspirée de la cathédrale de Chartres.
Mise à part les gargouilles qui sont plus « locales »…
inspirée de la cathédrale de Chartres.
Mise à part les gargouilles qui sont plus « locales »…
La veille, de quitter notre hôte Santiago, arrive un couple
de cyclos en provenance du Pérou.
En plus d’échanger de précieuses
informations, ces adorables Suisses
transportent dans leurs sacoches du véritable chocolat helvétique….
transportent dans leurs sacoches du véritable chocolat helvétique….
Les 40075 km au Cotopaxi.
De Tumbaco, nous filons directement sur le Cotopaxi. (Deuxième
sommet d’Equateur). La route du nord est infernale.
Raide, défoncée. Les pavés disjoints
font place à une piste de terre/sable qui nous oblige à pousser.
Raide, défoncée. Les pavés disjoints
C’est donc à coté du vélo que nous franchissons le cap des
40 075 kilomètres de ce voyage.
Si nous étions restés en équilibre sur la ligne
imaginaire de l’équateur, nous aurions terminé un tour du monde. Comme ce n’est
pas le cas, nous allons comptabiliser les détours effectués….
La dure montée nous a épuisé. Le soir, nous plantons notre
tente dans le terrain de foot d’une communauté indigène, avec vue sur le
Cotopaxi,
qui, pour notre plus grand plaisir, se débarrasse de ses nuages.
qui, pour notre plus grand plaisir, se débarrasse de ses nuages.
Le lendemain, nous entrons dans le parc national du
Cotopaxi.
Suite à une éruption récente, il est interdit d’en faire l’ascension
ou même de camper à proximité.
Nous nous contenterons d’emprunter la piste qui rejoint l’entrée sud.
Nous nous contenterons d’emprunter la piste qui rejoint l’entrée sud.
Quilotoa à trois.
A la suite du Cotopaxi, nous grimpons en direction de la
lagune de Quilitoa. La route pour y parvenir suit une agréable vallée.
A Chugchilan, nous sommes accueillis par la Police
qui nous permet de camper dans leur terrain après avoir déplacé les moutons (policiers ?)
A Chugchilan, nous sommes accueillis par la Police
qui nous permet de camper dans leur terrain après avoir déplacé les moutons (policiers ?)
Pour rejoindre la lagune, nous suivons l’Inca Trail,
ce qui
permet de traverser des villages qui paraissent d’une autre époque.
Malgré le temps très
brumeux,
la lagune se découvre de temps à autre, nous permettant d’admirer ces eaux turquoise.
la lagune se découvre de temps à autre, nous permettant d’admirer ces eaux turquoise.
Le soir, nous décidons de planter la tente en bordure du
cratère. Pour cela, nous empruntons le sentier qui permet d’en faire le tour.
Une fois notre abri de toile installé, le brouillard s’installe de nouveau.
Quelques instants plus tard, nous recevons la visite d’un chien qui s’installe directement avec nous.
Quelques instants plus tard, nous recevons la visite d’un chien qui s’installe directement avec nous.
En plus de le nourrir, nous l’hébergerons pour la nuit
afin de le protéger de la pluie nocturne…
Le lendemain matin, il fait grand beau
et après un dernier regard sur la lagune,
nous quittons notre nouveau compagnon qui nous aurait bien accompagné.
Une dernière caresse et nous filons en direction du Canyon du Rio Taochi …
et après un dernier regard sur la lagune,
nous quittons notre nouveau compagnon qui nous aurait bien accompagné.
Une dernière caresse et nous filons en direction du Canyon du Rio Taochi …
Pauvre au grand cœur.
En fin de journée, l’orage menace sérieusement. Pas de
pompiers ou de police pour nous accueillir au village de Pujili. Un peu plus loin, nous demandons dans une
tienda (petite épicerie) si il y a un endroit abrité où nous pourrions dormir.
La dame, avec son chapeau de feutre, ses collants bleus et son poncho en laine
nous explique que sa communauté possède une salle qui pourrait nous abriter.
Par contre, il nous faut demander la permission à la présidente. Sa maison est la dernière du village, nous ne pouvons pas nous tromper.
Par contre, il nous faut demander la permission à la présidente. Sa maison est la dernière du village, nous ne pouvons pas nous tromper.
La présidente, habillée à l’identique de sa lointaine
voisine, nous reçoit bras ouverts. Elle s’excuse de ne pas nous héberger sous
son propre toit. Mais sa maison est toute petite et avec ses nombreux enfants,
il est évident que nous n’aurions pas de place.
« Nous sommes pauvres, mais nous avons un grand
cœur » nous dit elle en nous tendant les clés de la salle communautaire et
2 pommes.
« Vous y serez chez vous le temps que vous
voudrez ». « Rendez la clé à n’importe qui du village quand vous
partirez ».
Neige et brouillard au Chimborazo.
Nous laissons donc la clé à la première personne rencontrée
(qui n’a pas été surprise, les nouvelles allant très vite) et filons en
direction d’Ambato.
Pour éviter la panaméricaine, nous empruntons une ancienne
route.
Alors que nous demandons notre chemin, une dame nous vante les qualités du cuy (prononcez couille). La spécialité de la région n’est autre qu’un cochon d’inde qui se prépare de multiples façons. Nous y avions gouté il y a bien longtemps et le met ne nous avait pas laissé un souvenir impérissable….
Alors que nous demandons notre chemin, une dame nous vante les qualités du cuy (prononcez couille). La spécialité de la région n’est autre qu’un cochon d’inde qui se prépare de multiples façons. Nous y avions gouté il y a bien longtemps et le met ne nous avait pas laissé un souvenir impérissable….
Par le camino réal, nous plongeons sur Ambato.
Nous nous souvenions d’un village, c’est une ville que nous traversons rapidement pour emprunter la via Flores.
Nous nous souvenions d’un village, c’est une ville que nous traversons rapidement pour emprunter la via Flores.
Dans une aire récréative, nous demandons à planter notre
tente. Ici, tout est gratuit. Piscine, aire de jeux, tables de pique nique et
bien sur le camping.
Nous ne ferons pas honneur à la piscine qui est située à 2500 mètres et à l’ombre. Nous préférons la chaleur de nos pulls en laine de lamas. Ce soir là, nous aurons la compagnie de 7 chiens. Hors de question de les nourrir ou de les héberger….
Nous ne ferons pas honneur à la piscine qui est située à 2500 mètres et à l’ombre. Nous préférons la chaleur de nos pulls en laine de lamas. Ce soir là, nous aurons la compagnie de 7 chiens. Hors de question de les nourrir ou de les héberger….
Le lendemain, nous continuons la via Flores.
Une adorable route qui serpente entre de jolis villages aux maisons de bois et de terre et aux habitants tous habillés en habit traditionnel.
Une adorable route qui serpente entre de jolis villages aux maisons de bois et de terre et aux habitants tous habillés en habit traditionnel.
Par moment, nous pouvons apercevoir la chaine du Chimborazo.
Mais à 4200 mètres et après seulement 35 kilomètres, nous
arrêtons notre progression. Trop de brouillard. Nous ne voyons pas à 3 mètres.
Nous plantons la tente entre le Chimborazo
et des troupeaux de Vicunas.
(Ces animaux importés du Pérou ne se rencontrent que sur les pentes du Chimborazo).
Nous plantons la tente entre le Chimborazo
et des troupeaux de Vicunas.
(Ces animaux importés du Pérou ne se rencontrent que sur les pentes du Chimborazo).
Sur ce haut plateau, il n’y a pas de sources. Nous faisons
le plein avec l’eau de pluie qui s’est mise à tomber abondamment.
Il a plu toute la nuit et la neige est tombée juste 200
mètres au dessus de nous. Le matin, le brouillard est toujours présent. Nous
nous dirigeons vers l’entrée du parc. Nous décidons de monter au refuge du
volcan, espérant une éclaircie.
La piste est bien roulante, mais nous prenons de nouveau la pluie et la neige.
Arrivé au refuge, (4850 m), nous sommes trempés. La neige n’arrête pas. Nous nous résignons à prendre 2 lits dans le dortoir.
Avec nous, 2 alpinistes et leurs guides s’interrogent sur la possibilité de faire l’ascension du plus haut sommet d’Equateur.
La piste est bien roulante, mais nous prenons de nouveau la pluie et la neige.
Arrivé au refuge, (4850 m), nous sommes trempés. La neige n’arrête pas. Nous nous résignons à prendre 2 lits dans le dortoir.
Avec nous, 2 alpinistes et leurs guides s’interrogent sur la possibilité de faire l’ascension du plus haut sommet d’Equateur.
Dans la nuit, le ciel se dégage. Ambiance de refuge, à 23
heures, le cliquetis des mousquetons, le halo de la lampe frontale que l’on
ajuste sur le casque….
Pour nous, réveil à 7 heures. Le ciel est à nouveau couvert,
mais il ne pleut pas. La neige a recouvert les sentiers. Nous montons au refuge
numéro 2
et à la lagune située au dessus à 51OO mètres.
et à la lagune située au dessus à 51OO mètres.
Le sommet le plus prêt du soleil.
Comme chacun sait, la terre n’est pas ronde, mais ovale. Ce
qui, si l’on part du centre de la terre, permet au Chimborazo d’être la
montagne la plus élevée du monde. Devant l’Everest.
Si l’on part de cette théorie, alors le col des Limouches et
un 3000 et il faudrait revoir entièrement la règle du club des 100 Cols.
Quant à nous, il nous faut nous rapprocher du centre de la
terre en plongeant sur Alausi qui se trouve 2600 mètres plus bas.
Alausi est connu pour son train qui descend de la montagne
de façon spectaculaire.
En 1997 nous avions emprunté la ligne. L’antique locomotive à vapeur tractée, un jour sur deux, des wagons de marchandises ou étaient entassés, cochons, poulets, vaches et ce jour là, deux vélos.. Les passagers eux s’installaient sur le toit. Pour passer les tunnels, il fallait baisser la tête et laisser passer le contrôleur qui se promenait de wagon en wagon pour faire payer… La descente était impressionnante. Le train dévalant la pente un coup en marche avant, un coup en marche arrière pour pouvoir négocier de véritables épingles à cheveux. Nous avions également déraillé, ce qui avait permis aux passagers de faire une courte pause avant de remonter en voiture.
En 1997 nous avions emprunté la ligne. L’antique locomotive à vapeur tractée, un jour sur deux, des wagons de marchandises ou étaient entassés, cochons, poulets, vaches et ce jour là, deux vélos.. Les passagers eux s’installaient sur le toit. Pour passer les tunnels, il fallait baisser la tête et laisser passer le contrôleur qui se promenait de wagon en wagon pour faire payer… La descente était impressionnante. Le train dévalant la pente un coup en marche avant, un coup en marche arrière pour pouvoir négocier de véritables épingles à cheveux. Nous avions également déraillé, ce qui avait permis aux passagers de faire une courte pause avant de remonter en voiture.
Aujourd’hui, c’est devenu une attraction touristique. 3
trains par jours tirés par des locomotives diesel. Dorénavant, interdiction de monter sur
le toit.
Demain direction Cuenca ou nous devrions retrouver les amis
Québécois. Jade et Jordan
J'ai encore fait de belles découvertes grâce à vous. Vous auriez du adopter les chiens et faire un attelage pour tirer les vélos ;o)
RépondreSupprimerbises
Mince, on y a pas pensé... Mais ce ne sont pas les chiens qui manquent ici. Donc à suivre....
SupprimerBises
merci pour vos commentaires et photos, attendons avec impatience vos aventures et cela nous inspire toujours... pour un prochain périple. bonne route à vous et au plaisir de se rencontrer peut être un jour.
RépondreSupprimerMerci de nous suivre. Encore un beau pays avec plein de cols....
SupprimerAu plaisir de se croiser également.
Un saludo desde Grenoble ! Ca fait vraiment plaisir de vous lire! Big up pour le bivouac a la laguna de Quilotoa ! Quelle vue! Bises a vous @ et bonne route !
RépondreSupprimerSalut Davy.
SupprimerOn à renoué avec des bivouacs de rêves.. Encore un chouette pays...
Bises à toi et Fabiola.