LES BALKANS. : Pazardjik - Bar (19 février - 06 mars 2018)

Les Balkans. Bien que ce ne soit pas un pays, mais une région Européenne composée de 7 nations, nous avons préféré être plus généraliste dans le titre de cet article. (CQFDire)


Nous vous avons quitté à Plovdiv sous le soleil. C'est d'ailleurs la dernière fois que nous l'avons vu.


Dès le lendemain de notre départ de Pazardjk, le ciel s'est couvert, l'atmosphère s'est rafraîchie. L'hiver revenait sur nous en force.


Au départ de Raduil, petite station de ski où trône fièrement un avion et un "tank".


nous avons la  désagréable surprise matinale de découvrir 5 cm de neige dans le village et sur la route.


Heureusement, la neige est légère et adhère bien.


Un peu trop même...


Avec quelques efforts, nous arrivons quand même à passer le point haut de la journée. Un petit col à 1330 mètres.


Pour le fun, nous empruntons une piste (de ski ?) parallèle à la route.


Par ce temps froid, humide et brumeux, nous ne croisons personne.


Un jour plus tard, nous quittons la Bulgarie par le poste frontière de Gueshovo et entrons en Macédoine.


La neige est toujours au rendez vous et les températures toujours négatives. Nous sommes frigorifiés quand nous arrivons au poste frontière. En addition à cela, les ordinateurs viennent de tomber en panne...Tout aussi embêtés que nous, et pour ne pas voir 2 cyclistes se transformer en glaçons, les douaniers nous ouvrent leur salle de repos.


Chauffée, avec café, internet... Malheureusement la panne ne dure pas très longtemps et nous pouvons repartir. Coté Macédonien, la neige a disparue, mais le froid est toujours aussi mordant.


Pour nous réchauffer et trouver un endroit où dormir, nous grimpons vers le monastère Joakim Osogovski.


Lieu de culte magnifiquement décoré.


Nous séjournerons à l'hôtel du monastère qui offre une vue plongeante sur le site.


Aucun détour de prévu les jours suivants. Nous suivons les routes secondaires, pour nous rendre à Skopje.


Même si nous subissons quelques contrariétés de parcours, nous atteignons rapidement la capitale.


Vague de froid en provenance de Russie annoncent tous les médias, qui pour une fois, n'ont pas tord.
Nous nous retrouvons "bloqués" par la neige. Impossible de pédaler dans les rues verglacées.


Nous en profitons pour changer le "kit chaine" de Patricia qui affiche 22 000 km. soit une usure 2 fois inférieure à la mienne qui ne dépasse jamais les 11 000 km...., et visiter la ville.

Forteresse,


statues démesurées,


ponts de pierre,


vieille ville....


Après Trois jours passés dans cette jolie ville, nous décidons de reprendre les vélos. Malheureusement, mis à part l'autoroute, interdite aux vélos, les autres routes ne sont pas dégagées.


Nous patinons, glissons jusqu'à Tetovo où nous décidons de nous avancer par un autre moyen. Rien ne sert d'insister, le col devant nous ne se cyclera pas dans ces conditions.


Peu après cette décision, 2 vélos, 10 bagages et 3 personnes se retrouvent enfermés dans l'habitacle d'une Audi break.  Notre destination n'est pas celle envisagée, mais nous convient bien. Le chauffeur doit se rendre à Dürres, en Albanie, pour prendre un ferry à destination de l'Italie.  Parfait pour nous. Bord de mer synonyme de  températures plus douces.
Moins de 4 heures pour parcourir les 290 kilomètres nous séparant de la ville portuaire.


Ici l'hiver est toujours présent.


Certes les températures avoisinent 0 degré, mais la neige, encore présente le long des routes, a été remplacée par des pluies diluviennes.


Nous sommes trempés jusqu'aux os quand nous atteignons l'appartement de nos hôtes.


Chuck et Susan, sont installés à Shköder et, via le réseau social Warmshower, accueillent les cyclistes en leur proposant machine à laver, douche chaude, repas et chaleur humaine.


Nous serons 4 "naufragés de la route" à profiter de l'incroyable hospitalité des ces 2 retraités Américains.

Nous resterons 3 jours à regarder tomber la pluie, partager bières, cacahuètes, repas et histoires.


Profitant de rares éclaircies, nous irons, avec Sam, visiter le château surplombant la ville.


Sam, cycliste Anglais, poursuivra sa route vers l'Australie tandis que nous suivrons la notre vers la France.


Georgina, Anglaise également, est partie braver les gouttes de pluies un jour avant Sam. Peut être la rejoindrons nous un peu plus tard, au nord, pour rouler ensemble.


Avec Patricia, nous restons encore une journée à Shkoder, Entre 2 averses, nous partons essayer les trikes de nos hôtes.


Malgré le confort, la maniabilité, nous continuerons sur 2 roues, car les trikes n'apprécieraient pas autant que nos fidèles montures, les pistes défoncées et chemins de traverses que nous aimons emprunter.


Profitant d'une courte éclaircie, nous quittons Chuck et Susan pour filer vers le Montenegro tout proche.


En 6 étapes vélos (et une en voiture), nous aurons franchis 4 frontières....





8 commentaires:

  1. Quel courage ! Ici, dans les Pyrénées, sur la neige, nous y allons à raquettes : http://moniqualain.over-blog.com/2018/03/soleil-sur-les-raquettes.html
    Bonne route pour la suite.

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  2. Skis ou raquettes, c'est mieux adapté à la neige effectivement.
    Nous languissons l'arrivée du printemps.
    Gardez bien le tandem au chaud....

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  3. Pas de jaloux, les merveilleuses conditions météo très très hivernales ont touchées une bonne partie de l'Europe.
    Heureusement le printemps arrive, j'espère qu'il en est de même pour vous.
    bises les cyclistes

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    1. Le printemps s'annonce. Hier nous avons ressorti la tente.. Et aujourd'hui visite de Kotor sous le soleil. Super.

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  4. Waou les amis un sacré courage. Une endurance à toutes épreuves. Chapeau bas. Courage bisous clo et dan

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    1. Salut Cloclo, L'endurance et le moral en ont pris un coup ces derniers temps avec une météo vraiment pourrie. Du coup, nous nous octroyons quelques jours de vacances.. (si nous pouvons nous permettre de dire cela....) A bientôt. Bises

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  5. Après les parapluies de Cherbourg, ceux de Skopje !

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    1. Un peu trop d'actualité le parapluie.....

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